Au-dessus des maisons et des vies
un léger brouillard gris
avec mes yeux pleins de feuilles
à venir dans les arbres
j’attendais l’été
j’aimais par-dessus tout
dans l’été la blanche
la chaude poussière
insectes et grenouilles s’y noyaient
quand la pluie ne tombait pas
pendant des semaines
le champ et sur le champ des plumes violettes
poussent
les balanciers des puits et les cous des oiseaux
le vent les couche sous une scie
clous
émoussés et pointus
ferment les portes clouent des barreaux
aux fenêtres de long en large
ainsi se bâtissent les années ainsi se bâtit
la mort
*
Szögek
A házak és az élet fölött
szürke könnyű köd
szememben a fák
jövendő leveleivel
vártam a nyarat
legjobban
a port szerettem a nyárban fehér
meleg port
bogarak és békák fúltak bele
mikor nem hullt eső
heteken át
rét és violaszín tollak a réten
megnőnek
a madarak a kutak nyakát
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