Monat: August 2018
Stichwort #Irland (III)
#Bibliotheken
#TheOldLibrary
Wenn ich verreise, versuche ich, die Trampelpfade der Touristenströme zu vermeiden, aber das ist meist leichter gesagt als getan, denn dort, wo es Interessantes zu sehen gibt, sind naturgemäß auch viele, die es sehen möchten. Ein Trick, der für mich immer funktioniert hat, ist der, die Tourismus-Hotspots so zeitig wie möglich am Tag zu besuchen, wenn alle anderen noch beim Frühstück sitzen. Daher wartete ich schon um 8 Uhr 30 und nur sehr kurz vor dem Eingang der Old Library des Trinity College Dublin, um dort zuerst das #BookofKells und dann den #LongRoom zu bewundern. Die Tatsache, dass ich direkt am Campus wohnte, hat zwar die Anreise auf 3 Minuten verkürzt, aber leider gibt es auch für Summer Residents keine Privilegien, was den Zutritt zu den Bibliotheken betrifft – eine Exklusiv-Besichtigung war daher nur von außen möglich.
The Old Library, Trinity College Dublin, 06:15 AM
Die…
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Window
Vision
Antonio Machado – Jamais je n’ai cherché la gloire…
Jamais je n’ai cherché la gloire
Ni voulu dans la mémoire
des hommes
Laisser mes chansons
Mais j’aime les mondes subtils
Aériens et délicats
Comme des bulles de savon.
J’aime les voir s’envoler,
Se colorer de soleil et de pourpre,
Voler sous le ciel bleu, subitement trembler,
Puis éclater.
*
Nunca perseguí la gloria
ni dejar en la memoria
de los hombres mi canción;
yo amo los mundos sutiles,
ingrávidos y gentiles
como pompas de jabón.
Me gusta verlos pintarse
de sol y grana, volar
bajo el cielo azul, temblar
súbitamente y quebrarse.
*
I never wanted fame,
nor wanted to leave my poems
behind in the memory of men.
I love the subtle worlds,
delicate, almost without weight
like soap bubbles.
I enjoy seeing them take the color
of sunlight and scarlet, float
in the blue sky, then
suddenly quiver and break.
***
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Dana Shismanian – Trinité
Explore ta fragilité
telle une mine d’or noir
laboure ta souffrance
laisse déborder
ta peine
relâche tes genoux
touche terre
baise pierre
coule larme
glisse voix muette
comme souffle
dernier
dans serrure cœur
ouvre
chambre trésors
invisibles
âme repose là
mienne
tienne
sans nom
dans la paix
de Dieu seul
endormi sur l’épaule
de son Fils
Femme es-tu là
pour encore
les réinventer
tous les deux
***
Dana Shismanian (née à Bucarest) – Mercredi entre deux peurs (L’harmattan, 2011)
Agota Kristof – Clous
Au-dessus des maisons et des vies
un léger brouillard gris
avec mes yeux pleins de feuilles
à venir dans les arbres
j’attendais l’été
j’aimais par-dessus tout
dans l’été la blanche
la chaude poussière
insectes et grenouilles s’y noyaient
quand la pluie ne tombait pas
pendant des semaines
le champ et sur le champ des plumes violettes
poussent
les balanciers des puits et les cous des oiseaux
le vent les couche sous une scie
clous
émoussés et pointus
ferment les portes clouent des barreaux
aux fenêtres de long en large
ainsi se bâtissent les années ainsi se bâtit
la mort
*
Szögek
A házak és az élet fölött
szürke könnyű köd
szememben a fák
jövendő leveleivel
vártam a nyarat
legjobban
a port szerettem a nyárban fehér
meleg port
bogarak és békák fúltak bele
mikor nem hullt eső
heteken át
rét és violaszín tollak a réten
megnőnek
a madarak a kutak nyakát
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Constantin Cavàfis – Autant que tu le peux
Et si tu ne peux mener ta vie à ton idée,
Lutte du moins autant
que tu le peux : ne va pas l’avilir
par trop d’échanges avec le monde,
par trop de gestes et de discours.
Ne va pas l’avilir en la traînant partout,
la promenant et l’exposant
à l’imbécilité quotidienne
des relations et des fréquentations,
jusqu’à en faire une étrangère importune.
*
Όσο Mπορείς
Κι αν δεν μπορείς να κάμεις την ζωή σου όπως την θέλεις,
τούτο προσπάθησε τουλάχιστον
όσο μπορείς: μην την εξευτελίζεις
μες στην πολλή συνάφεια του κόσμου,
μες στες πολλές κινήσεις κι ομιλίες.
Μην την εξευτελίζεις πηαίνοντάς την,
γυρίζοντας συχνά κ’ εκθέτοντάς την
στων σχέσεων και των συναναστροφών
την καθημερινήν ανοησία,
ώς που να γίνει σα μια ξένη φορτική.
*
As best as you can
Even if you cannot make your life the way you want,
try this, at least,
as best you can: do…
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Erich Fried – Une sorte de poème d’amour
Qui te désire
quand je te désire
Qui te caresse
quand ma main te cherche ?
Est-ce moi
ou les vestiges de ma jeunesse ?
Est-ce moi
ou les prémices de ma vieillesse ?
Est-ce ma rage de vivre
ou ma peur de la mort ?
Et pourquoi mon désir
devrait-il avoir du sens pour toi ?
Et que t’apporte mon expérience
qui n’a fait que m’attrister ?
Et que t’apportent mes poèmes
où je ne fais que dire
combien c’est devenu difficile
de donner ou d’exister ?
Et pourtant dans le jardin au vent
le soleil brille avant la pluie
et l’air embaume l’herbe agonisante
et le troène
et je te regarde et
ma main part à ta recherche.
*
Eine Art Liebesgedicht
Wer sehnt sich nach dir
wenn ich mich nach dir sehne ?
Wer streichelt dich
wenn meine Hand nach dir sucht ?
Bin das ich oder…
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Kiki Dimoula – Je te salue jamais
Derniers Saluts ce soir
ceux que je t’envoie n’ont pas de fin
pas plus que mes salut salut à Pas question
que les transmette la divine diligence.
Tournant de l’œil s’effondrent les violettes
que le temps tiède a trop étreintes
c’est légitime il est resté
sans les voir depuis l’an dernier.
Salut assiduité des fleurs
assurant votre retour périodique
salut assiduité du sans retour
tu as suivi à la lettre les morts.
Salut étreinte des ténèbres
qui accueilles le légitime, elles sont restées
sans te voir dès avant ta naissance.
Salut refus d’ouverture de tes yeux
salut Inespéré promesse pleine de grâce
qu’à nouveau ton regard trouvera l’audace un jour
de s’ouvrir vers le mien terrifié.
Salut refus d’ouverture de tes yeux
— laissez-passer de la mémoire
pour que vienne les voir quand elle veut
l’aube d’une journée perdue.
Quant à toi monde
qui condescends à vivre
tant qu’a besoin…
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